Lorsqu’on fait entrer dans nos vies un être aux prémices de son évolution (psychique et/ou physique), il faut s’armer de patience, de douceur et de bienveillance. Et ce malgré le manque de sommeil, le stress et le doute.

C’est une aventure riche où nous (en tant qu’humain) nous déterritorialisons. L’humain s’extrait alors d’un environnement familier, confortable, pour visiter celui de l’animal, c’est à dire la nature, le sauvage.

Forcée de constater qu’aucun animal n’a encore répondu « oui » au sempiternel « tu as faim ? », pourtant, à l’aide de son corps, de ses muscles faciaux, de ses maugréements, de sa posture, l’animal a répondu.

Pour certains d’entre nous, la gestion des autres et de l’environnement est une réelle épreuve.
Les chiens réactifs, les chiens craintifs, les chiots en apprentissage, les chiens trop amicaux …

Lorsque nous dormons, le cerveau continue de travailler. Je dis nous, car nos cerveaux (mammifères humains et non-humains) sont à peu de chose près les mêmes.

Oui, c’est l’essentiel de notre mission quand nous faisons entrer un chien dans nos vies. N’allons pas croire que le chien nous obéit. Il nous accorde sa confiance quant à certains choix et parfois il ne les trouve pas judicieux.

Oublions tout ce que nous avons lu sur la hiérarchie, cette antique idée de chef de meute qui ravie d’avantage l’ego humain que la relation en elle même.

Le quotidien peut parfois se révéler être un frein dans notre évolution avec nos animaux. Il y a, et c’est tout a fait légitime, certains moments où la relation stagne.
Pourquoi ça stagne?

Lorsqu’on décide d’adopter un chien, il est convenu que nous passerons la majeure partie de notre temps ensemble, et c’est ce qui crée le lien entre nous.

Probablement un des défis les plus retors pour les mammifères humains et non-humains.